Qui sommes-nous ?

En 2012, suite à un burn-out, Ève décide de quitter la région parisienne et de venir s’installer avec ses deux enfants sur l’île de Ré. En quête d’une vie plus saine et sereine, elle décide de faire une pause professionnelle pour redonner du sens à son métier : infirmière. Après une pause estivale, elle découvre l’automne et l’hiver et se rapproche de l’association « Ré-Création », dont le but est de dynamiser le canton nord de l’île. Cette dernière lui offre de réaliser un rêve : animer des ateliers de théâtre, de philosophie et d’écriture. Elle s’investit jusqu’à prendre la présidence de l’association et porte ce projet pendant près de deux ans.

Cependant, professionnellement, elle continue à se chercher : l’hôpital n’est plus envisageable pour elle et le libéral lui est interdit, car, devenue cadre infirmière trop longtemps, elle ne rentrait plus dans les bonnes cases… Alors, de tergiversions en opportunités, Ève décide de devenir assistante de vie. En parallèle, elle effectue des formations de coach, de sexothérapeute et de thérapeute de couple, mais ne se sent pas légitime à exercer.

Et puis, un jour, la prise en charge d’un nouveau patient l’interroge. Elle sent que sa posture thérapeutique n’est pas la bonne : pas assez d’assertivité et d’humilité, mais également un lien corps-émotion lui apparaît essentiel. Elle entame alors sa formation de Conseil en Santé Globale/Holistique et expérimente son apprentissage sous la supervision de ses formatrices : Marie-Jo Dursent-Bini, Catherine Thorens-Bini, Claudine Calvallo, Corinne Mange et Margie Frauciel. Forte de ces regards bienveillants, à la suite du décès d’un patient et sous l’impulsion de la famille du défunt, elle crée « Sous le figuier » afin de transmettre sa vision de l’accompagnement d’un assistant de vie et d’assurer le maintien à domicile de nos anciens.

Durant la première année, Ève fait ses premiers pas de cheffe d’entreprise et se sent vite dépassée par la vie administrative de la société. La vie lui fait alors un nouveau cadeau en lui mettant sur sa route Amélie : elle donne du sens aux actions d’Ève, apporte un cadre à sa créativité débordante et renforce son envie d’aller plus loin. Dans le même temps, Ève finit sa formation et entame un nouveau cursus pour pouvoir l’enseigner. Marie-Jo Dursent-Bini lui offre le flambeau de la formation.

Ève partage avec Amélie ses rêves et elles découvrent qu’elles ont un rêve commun : créer un lieu de formation, de partage, d’échanges collaboratifs, d’ateliers, autour d’un café et au cœur d’une bibliothèque. Ce lieu permettrait de prendre du temps pour soi, de décharger ses émotions et de grandir grâce à chacun. Ce lieu de vie permettrait de rassembler toutes les générations autour d’ateliers destinés aussi bien aux enfants qu’aux adultes et aux anciens !

Ce rêve est en train de prendre vie grâce à leur rencontre, à leurs travaux complémentaires et aux personnes qui se joignent au projet. Aujourd’hui, Ève utilise plusieurs casquettes au quotidien : Gérante de « Sous le Figuier », Conseillère en Santé Globale, Cheffe d’entreprise, Formatrice, Sexothérapeute, Chroniqueuse dans le magazine « Le Chou » et assistante de vie…

Valentin est chef cuisinier sur l’Ile de Ré.

Il a suivi dès le début ce projet un peu fou d’école / lieu de vie, en apportant un regard extérieur, plus « terre à terre » sur les idées parfois farfelues qui en émergent. Il arbitre aussi de temps en temps les divergences d’idées entre Ève et Amélie !

Ses compétences en bricolage et rénovation sont mises à profit du local qui accueillera l’école dans quelques semaines.

Le rêve de Valentin serait de retrouver le contact humain tout en continuant à « nourrir les papilles ».